Le premier confinement qui a été mis en place mi-mars 2020 résonne encore pour beaucoup comme une phase sombre de l’histoire de France. Pour autant, dans un irréductible village dauphinois, à Huez pour être précis, la morosité n’a pas entamé la population locale. Dans un élan incroyable d'entraide, des saisonniers (certains plus jeunes que d’autres), des retraités, des chefs d’entreprise, des moniteurs, des résidents secondaires, ont retroussé leurs manches, enfilés leur plus beau masque et ont fait chauffer les machines à coudre. Et croyez-moi ce n’est pas un masque qui obscurcit un visage souriant. Preuve en est sur les portraits ci-contre, instants figés de nos insatiables bénévoles. Toutes ces petites mains volontaires ont su se rapprocher au sens figuré, lorsque les consignes gouvernementales nous demandaient de prendre nos distances les uns des autres.
Citron Vert:
La naissance d’un collectif bienveillant
Lorsque tout le monde a pu reprendre son activité, que les enfants sont retournés à l’école, seuls nos braves retraités bénévoles ont du diminuer leur activité au déconfinement. Ce fut la base de la création de l’association. Pourquoi ne pas mettre les bouchée doubles pour que les gens continuent à se croiser, à partager des activités ensemble? De plus, notre cadre de vie montagnard magnifique, nous rappelle sans cesse combien nous sommes privilégiés, et qu’il nous est nécessaire d’en prendre soin. Les fondations étaient posées, Les 4 pépins ont pris le glaive en main pour rédiger les statuts, et monter ce collectif.
C’est donc Julien ANDRE, notre cher président qui mena la danse. Pour l’assister sans sa tâche, il sait pouvoir compter sur Françoise BERTHET, en qualité de Vice-Présidente, Patricia MUGNIER, trésorière émérite, et Laurent SAUVETRE en tant que secrétaire. Sans oublier les maillons essentiels de tout projet d’envergure: les merveilleux adhérents! Sans eux pas de Citron Vert, et sans citron: pas de convivialité…
A nous tous maintenant de mettre la main à la patte. Certains savent coudre, d’autres veulent apprendre. Certains cultivent leur lopin de terre, d’autres n’y connaissent rien ou pas grand-chose. Ce sont ces interactions initiées par ce collectif qui nous animent. A chacun dorénavant de trouver sa place, en aidant en couture, en apprenant au jardin, et à la manière du colibri qui tente d’éteindre le feu, toutes ces actions conjointes nous serons à tous bénéfiques de par leur bienveillance.
Remontez les manches!
